Inès Reg, humoriste adulée et symbole d’énergie positive, s’est récemment livrée sur une transformation physique qui a bousculé les réseaux sociaux. La comédienne, connue pour son célèbre “Je veux des paillettes dans ma vie”, a perdu 16 kilos en quelques mois, grâce à une méthode baptisée Abura. Un régime qui mêle discipline, équilibre et un soupçon de controverse.
Sur Instagram, Inès Reg a partagé sans filtre les chiffres de sa métamorphose : 76 kilos au départ, 60 à l’arrivée, entre juin et novembre. Un résultat spectaculaire, qu’elle attribue à un programme combinant jeûne intermittent et alimentation cétogène. Deux repas par jour, riches en graisses bonnes et faibles en glucides, pour forcer le corps à puiser dans ses réserves. Le concept paraît rude, mais séduit par sa promesse d’efficacité sans privation extrême. “Ce n’est pas un partenariat, juste un partage d’expérience”, a insisté l’humoriste, refusant toute récupération commerciale.
L’approche, inspirée de méthodes déjà connues, repose sur un principe simple : laisser le corps se réguler lui-même, sans le brusquer. Et pourtant, la singularité d’Abura réside dans sa consigne la plus inattendue : interdire le sport pendant les premières semaines. L’idée ? Permettre au métabolisme de s’adapter au nouveau rythme alimentaire avant d’ajouter la dépense énergétique. Un choix qui surprend, mais que la jeune femme décrit comme libérateur. “Je ne suis plus essoufflée, je dors mieux, je n’ai plus besoin de mille astuces pour me sentir bien dans mes vêtements”, confie-t-elle.
Loin des discours culpabilisants, Inès Reg défend une approche bienveillante de la minceur. Elle admet volontiers que son plaisir de manger fait partie de son identité. “Je ne vais pas renoncer aux Kinder pour autant, ni me promettre de ne jamais regrossir. Ce qui compte, c’est de me sentir bien.” Ce ton sincère, empreint d’auto-dérision et de lucidité, explique sans doute pourquoi son témoignage a trouvé un écho si fort.
La méthode Abura, elle, s’installe dans le paysage des régimes à la mode. Sur les plateformes spécialisées, on la retrouve sous forme de packs de 15 jours ou d’un mois, avec promesse de résultats rapides, parfois accompagnés de repas livrés à domicile. Un concept “clé en main” qui séduit ceux qui cherchent un cadre sans contrainte apparente. Mais certains nutritionnistes restent prudents : si le jeûne intermittent a fait ses preuves, son association avec une diète cétogène nécessite un suivi attentif pour éviter les carences et les effets rebond.
Derrière les chiffres et les photos avant-après, la démarche d’Inès Reg interroge une société obsédée par la transformation. Elle s’inscrit dans une génération qui parle désormais librement de santé, d’image corporelle et de bien-être, sans craindre d’assumer ses contradictions. Son discours, à la fois inspirant et ancré dans le réel, rappelle que la minceur n’est pas une fin en soi mais un moyen de se retrouver.
En révélant son parcours, Inès Reg ne signe pas seulement une perte de poids spectaculaire, elle met des mots sur une quête plus profonde : celle de l’équilibre. Une nuance rare dans un monde où chaque kilo perdu devient un trophée médiatique. Et si le secret d’Abura ne résidait pas tant dans le régime lui-même que dans la réconciliation entre exigence et douceur, entre rigueur et acceptation de soi ?






