Clint Eastwood accusé de diffamation pour son film sur l’attentat des JO d’Atlanta
Clint Eastwood accusé de diffamation pour son film sur l’attentat des JO d’Atlanta

Richard Jewell, le nouveau film de Clint Eastwood, crée un vent de panique aux États-Unis. Consacré à l’attentat des JO d’Atlanta en 1996, il met en scène l’histoire d’un agent de sécurité soupçonné à tort d’avoir posé une bombe et pris dans une traque médiatique qui a brisé sa vie.

Le quotidien Atlanta Journal-Constitution a dénoncé jeudi le portrait «choquant» et «faux» d’une de ses rédactrices dépeint par Clint Eastwood dans son dernier film, Le Cas Richard Jewell. Le cinéaste y insinue que la journaliste Kathy Scruggs aurait proposé une relation sexuelle à un policier en échange d’informations. Tiré d’une histoire vraie, Le Cas Richard Jewell s’intéresse à cet ancien policier, d’abord célébré en héros pour avoir trouvé le sac à dos contenant un engin explosif à Atlanta pendant les Jeux olympiques d’été de 1996.

L’explosion avait fait deux morts et plus de cent blessés. Même si son alerte avait permis de mettre à l’abri des centaines de personnes, Richard Jewell, 33 ans à l’époque, avait très vite été présenté par les médias sous un jour peu flatteur. Un temps suspecté, il n’avait jamais été arrêté ou mis en examen.

Décédée en 2001, Kathy Scruggs, de l’Atlanta Journal-Constitution (AJC), comptait parmi les journalistes qui avaient rapidement établi que Richard Jewell était considéré comme un «suspect» par le FBI. La police fédérale l’avait finalement innocenté trois mois plus tard.

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