L’interdiction de vente de masques de protection dans les pharmacies figurait dans un décret publié le 3 mars. L’objectif était clair : les modèles FFP2 et chirurgicaux étaient réservés aux soignants. Il leur était aussi défendu de céder des masques alternatifs en tissu à leurs clients…
Mais depuis ce dimanche, les 22 000 officines de l’Hexagone sont autorisées à vendre des masques non sanitaires « grand public », selon BFM TV, qui se réfère à un arrêté datant de samedi modifiant la liste des marchandises dont les pharmaciens peuvent faire le commerce dans leur officine.
Ces masques devront répondre à la norme Afnor pour assurer une filtration du virus au moins à 70 %. Ils pourront être lavables à 60° et repassables. Le gouvernement a promis que d’ici la fin du mois d’avril quinze millions de masques de ce type seront produits chaque semaine par les professionnels de la filière textile.
Philippe Besset a annoncé sa proposition à Edouard Philippe de distribuer gratuitement des masques « aux plus précaires ». Le pharmacien explique que « si le port devient obligatoire, il ne faut pas que le prix soit un frein pour les personnes socialement fragiles ».