Disparition de Delphine Jubillar : sa cousine témoigne pour la première fois et interpelle son mari
Disparition de Delphine Jubillar : sa cousine témoigne pour la première fois et interpelle son mari

Depuis le 16 décembre dernier, Delphine Jubillar reste introuvable. Alors que les recherches se poursuivent, cinq hypothèses sont toujours étudiées par les enquêteurs.

La première, celle d’une disparition volontaire. « Dans la famille personne n’y croit, Delphine ne serait pas partie sans rien sans le dire à ses amies », réagit Philippe Pressecq. Plus les jours passent, plus l’hypothèse d’une « fugue d’adulte », même si certains proches veulent encore y croire, paraît de moins en moins crédible.

Deuxième hypothèse, celle d’une implication du mari. « Bien sûr, tout le monde s’interroge », admet l’avocat des cousines et amies de Delphine. « Les énormes moyens des gendarmes mis en œuvres dans la maison montrent bien que les enquêteurs ont suivi cette piste, admet Me Alary, et mon client le comprend parfaitement, même si depuis la nuit de la disparition, il répète qu’il n’y est pour rien. » Dans cette hypothèse, Cédric Jubillar n’aurait pas manqué de sang-froid pour appeler les secours en pleine nuit et serait parvenu à déjouer toutes les investigations scientifiques… Personne, dans le voisinage, n’a signalé de mouvements de voiture durant la nuit.

Troisième hypothèse, celle d’un « rodeur ». « Aucun rôdeur ne se promène dans le coin, personne ne va roder à Cagnac-les-Mines », soupire Me Pressecq. Et puis cette hypothèse supposerait que Delphine Jubillar soit sortie seule en pleine la nuit. Si elle l’avait fait, elle se serait promenée avec ses deux chiens… Or les deux Shar-Pei n’ont pas quitté le pavillon. A moins qu’elle soit sortie pour téléphoner, mais alors son interlocuteur se serait manifesté depuis longtemps…

Quatrième hypothèse, celle de l’amant. Retrouvé par les gendarmes, l’homme en question aurait fourni pour le soir du 15 décembre un alibi solide. Chou blanc du coté de l’amant.

Cinquième et dernière hypothèse, celle de l’amoureux éconduit. C’est une des pistes ouvertes par les enquêteurs. Un homme du voisinage se serait montré pressant en direction de la jeune femme. « Certains disent qu’elle en avait peur », glisse Me Pressecq. L’individu en question aurait été entendu et nierait toute implication dans la disparition. Comment aurait-pu rentrer en pleine nuit dans le pavillon des Jubillar ?

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