Pour Greta Thunberg, le monde a franchi un « point de basculement social » (détail)
Pour Greta Thunberg, le monde a franchi un « point de basculement social » (détail)

Pour la militante suédoise pour le climat, la crise du coronavirus aurait par ailleurs ouvert « une nouvelle dimension ».

« C’est toujours le combat pour la justice », a déclaré l’adolescente de 17 ans au sujet du mouvement qui a suivi la mort de George Floyd, Américain noir tué par des policiers aux Etats-Unis. « On dirait qu’on a passé une sorte de point de basculement social, où les gens commencent à réaliser qu’on ne peut pas continuer à détourner le regard, on ne peut pas mettre ces choses sous le tapis, ces injustices. »

« On ne peut pas détourner le regard de ce que notre société a ignoré depuis si longtemps, qu’il s’agisse d’égalité, de justice ou de développement durable », a-t-elle poursuivi. Elle entrevoit des signes montrant que l’on assiste à un « réveil », alors que « les gens commencent à trouver leur voix, à comprendre en quelque sorte qu’ils peuvent effectivement avoir un impact ».

La jeune fille, devenue une porte-parole et un symbole du mouvement de la jeunesse dans la lutte contre le réchauffement de la planète, estime néanmoins que « la crise écologique et climatique ne peut pas être résolue avec les systèmes politique et économique actuels », « ce n’est pas une opinion, c’est un fait ».

A ses yeux, la seule chose positive qui pourrait émerger de la crise du coronavirus est la manière dont sont gérées les crises mondiales : « Cela montre que pendant une crise, vous agissez, et vous agissez avec la force nécessaire. » Elle a développé la même idée dans une interview à la radio publique suédoise samedi, estimant que la pandémie avait ouvert « une nouvelle dimension ».

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