Un colonel de gendarmerie reconnaît des violences policières (détail)
Un colonel de gendarmerie reconnaît des violences policières (détail)

Dans une enquête diffusée lundi sur la chaîne d’information BFMTV, un haut gradé questionne l’action des CRS à Paris le 1er décembre, lors de la troisième journée de mobilisation des Gilets jaunes.

Dans un entretien sur BFM TV, Michael Di Meo, colonel de groupement de gendarmes mobiles dans la Gendarmerie nationale, s’est prononcé sur l’intervention des CRS, le 1er décembre 2018, dans un fast-food du VIIIe arrondissement parisien, où des manifestants étaient retranchés lors de l’acte 3 des Gilets jaunes.

«Quand je vois ça, je suis obligé d’aller dans le sens [des manifestants, ndlr], oui il y a des violences policières, là on est sur des violences policières», a-t-il reconnu.

cités par la chaîne, plusieurs CRS présents lors de l’intervention ont alors expliqué que le commandant de la compagnie menant l’intervention estimait que des casseurs se trouvaient à l’intérieur de l’enseigne alimentaire.

Interrogé sur l’incident du Gilet jaune matraqué par un policier lors de l’acte 20 à Besançon, le ministre de l’Intérieur a toutefois affirmé n’avoir jamais vu un policier attaquer un manifestant. Il a aussi lancé un appel, lors d’un entretien accordé à France 2, à ne pas faire d’amalgame entre les violences policières et le recours à la force.

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