La situation sanitaire s’est nettement dégradée ces dernières semaines dans la région Grand Est, au point que des élus locaux appellent le gouvernement à un reconfinement rapide. Le président de la région Grand Est, Jean Rottner, préconise de son côté un « reconfinement court » le temps de « faire chuter les courbes ».
Covid-19 : "Si on a une troisième vague, il va falloir prendre des mesures" de confinement, explique Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine pic.twitter.com/nUcEF3U6Gi
— franceinfo (@franceinfo) December 24, 2020
La solution d’un reconfinement « à partir du 25 ou du 26 jusqu’à la rentrée, c’est-à-dire jusqu’au 3 ou 4 janvier » permettrait « un retour à la vie presque normale à la rentrée ».
Il se dit même prêt à appliquer un reconfinement local de Reims et de sa métropole si cela s’évère nécessaire. La ville avait déjà vécu un couvre-feu départemental en octobre dernier avant le deuxième confinement.
A Nancy (Meurthe-et-Moselle), le maire est sur la même ligne. Pour lui, l’option d’un reconfinement, troisième du nom, doit être sur la table et ce dès le 28 décembre. Pour éviter un arrêt de l’activité en janvier et ce possiblement pendant deux à trois mois, il a demandé au gouvernement d’anticiper. Selon nos informations, il propose un scénario comparable à celui d’octobre avec maintien des écoles en présentiel.
Le président de la région Grand Est, Jean Rottner, s’est en tout cas rangé sur la même ligne ce samedi. Il plaide pour un reconfinement mais « plus court » pour inverser les courbes. Mais il estime qu’un reconfinement local n’aurait pas d’intérêt à cause du brassage de population pendant les fêtes. Il défend plutôt un reconfinement général.