Le lion Jon rescapé d'un cirque arrive à l'association Tonga Terre d'Accueil
Le lion Jon rescapé d'un cirque arrive à l'association Tonga Terre d'Accueil

Les photographies font mal au cœur. Décharné, le pelage terne et l’œil éteint. Sans griffes et les dents meulées, le corps portant de nombreuses plaies. Seule sa crinière rappelle le superbe animal que Jon, un lion saisi par les gendarmes à Vironvay (Eure) le 5 juin, pourrait être.

L’association One Voice, a saisi, le 5 juin dernier, en accord avec la préfecture et l’Office français de la biodiversité, la pauvre bête, dans le cirque installé momentanément dans l’Eure, nous révèle Le Parisien.

« Nous suivons leur calvaire depuis deux ans, et tout ce temps la préfecture, responsable du bien-être des animaux et de leur suivi régulier, n’a pas bougé. À la presse, présente sans que nous l’ayons prévenue, la préfecture de l’Eure aurait dit le jour de la saisie que les animaux étaient en ‘bonne santé générale’. Il reste quatre lionnes, anciennes camarades de bagne de Jon : Hannah, Patty, Céleste et Marli, aux mains du dresseur. Nous les avions, elles aussi, filmées dès 2018 jusqu’en mars dernier. Nous déposons plainte en leur nom ! », explique One Voice dans un communiqué.

« Jon présente les stigmates des mutilations et des cruautés qu’il a subies des années durant, sans aucun répit. Son supplice est celui de tous les lions des cirques, majestueux animaux réduits à l’état de pantins auxquels on a ôté tout espoir. Et la législation, pourtant si misérablement faible à les protéger, n’est même pas respectée, car les préfectures qui en ont la responsabilité ferment les yeux. Pour les animaux, les cirques, c’est la maltraitance légale… à en mourir », ajoute Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice.

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