Deux cent mille personnes, selon la police, ont manifesté samedi à Barcelone contre le procès de douze dirigeants indépendantistes pour la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017. Une des oratrices dans ce rassemblement, organisé par des partis et des associations séparatistes, a évalué pour sa part à 500 000 le nombre de participants.
Douze dirigeants indépendantistes catalans sont jugés depuis mardi à Madrid pour la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017. Ils sont accusés, selon les cas, de rébellion, de détournement de fonds ou de désobéissance.
Après avoir organisé le 1er octobre 2017 un référendum d’autodétermination interdit par la justice, les séparatistes avaient proclamé quelques semaines plus tard, le 27 octobre, une république catalane indépendante, déclenchant la plus grave crise politique que l’Espagne ait connue depuis la fin du franquisme.
Y a-t-il eu alors violence? La question est au centre du procès, le chef d’accusation contesté de rébellion supposant un soulèvement violent.
Le parquet le soutient, mais les indépendantistes affirment eux que la seule violence a été celle des policiers le jour du référendum, dont les images ont fait le tour du monde.