Plus de 380 cétacés sont morts échoués en Australie (détail)
Plus de 380 cétacés sont morts échoués en Australie (détail)

Certains dauphins-pilotes qui avaient survécu à l’échouage de centaines de leurs congénères dans l’île australienne ont dû être abattus.

Seule une petite dizaine des 470 « dauphins-pilotes » coincés dans une baie de Tasmanie, en Australie, peuvent encore être sauvés, ont annoncé jeudi les secouristes qui commencent à se résigner à euthanasier les plus en souffrance.

Au moins 380 globicéphales ont péri depuis qu’ils ont été découverts, il y a quatre jours, échoués sur des bancs de sable d’une baie située sur la côté ouest de l’île de Tasmanie. Il s’agit de la plus grande hécatombe de cétacés de l’histoire de l’Australie.

Environ 70 « dauphins-pilotes » ont survécu mais le bilan pourrait encore s’alourdir, les chances de survie s’amenuisant au fil des heures. « Nous avons environ 25 animaux qui, selon nous, ont encore la force nécessaire pour être relâchés avec succès », a déclaré Nic Deka, le directeur des Parcs naturels de Tasmanie.

Il a expliqué que les sauveteurs, dont la tâche est « physiquement éprouvante », continueront leurs opérations de sauvetage jusqu’à la tombée de la nuit.

Une soixantaine de personnes, dont des spécialistes de la protection de l’environnent et des employés de fermes aquacoles voisines, ont passé des heures dans les eaux glacées de Macquarie Harbour, au milieu des cris des cétacés agonisants.

Les « dauphins-pilotes », qui peuvent faire jusqu’à six mètres de long et peser une tonne, sont connus pour être particulièrement sociables.

Certains d’entre eux ont résisté aux moyens déployés pour les sauver et ont tenté de retourner dans leur famille après avoir été libérés, ce qui les a conduits à s’échouer une seconde fois.

Le niveau de détresse de certains globicéphales est tel que les autorités ont indiqué qu’elles envisageaient désormais d’en abattre afin d’abréger leurs souffrances.

« Nous étudions en ce moment la possibilité d’euthanasier un petit nombre d’animaux que nous avons tenté de relâcher sans succès », a expliqué Kris Carlyon, biologiste marin au sein du département de l’environnement de Tasmanie.

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