Les experts de l’ONU sur le climat, vont publier en septembre un nouveau rapport sur les dangers qui menacent les océans et les glaciers avec le réchauffement climatique. L’AFP, qui y a eu accès, brosse un portrait terrifiant de ces risques. Fonte des glaces, libération de métaux lourds comme le mercure, vague de chaleur marine, inondations…
Ce rapport sur les océans et la cryosphère (banquise, glaciers, calottes polaires et sols gelés en permanence), qui devrait être présenté le 25 septembre à Monaco, selon plusieurs médias internationaux, met en garde contre la hausse du niveau des mers.
Les scientifiques du GIEC tirent, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme, indiquant que les petits pays insulaires et les communautés côtières sont les plus exposés à ce risque, mais les grandes mégalopoles mondiales seront également concernées.
A partir de 2050, le groupe d’experts du GIEC prévoit, entre autres, que de nombreuses mégapoles pourraient être frappées d’inondations chaque année.
Selon le scénario le plus optimiste d’un projet de rapport de l’ONU concernant le réchauffement climatique, une hausse de 2 degrés des températures provoquerait le déplacement de 280 millions de personnes sur le globe, dû à la hausse du niveau des océans.
L’élévation des mers forcera les régions côtières à prendre des mesures d’adaptation, les pays riches étant plus aptes à assurer une protection à leurs mégalopoles que les pays en développement, où les catégories les plus pauvres devraient se replier vers des terres plus en altitude, devenant des réfugiés du climat.
Les quantités d’eau découlant de la fonte des glaciers vont atteindre un pic, puis vont décliner autour de 2100. A travers le monde, plus de deux milliards de personnes dépendent des glaciers pour leur eau potable.
Les glaciers situés à basse altitude, comme en Europe centrale, dans le Caucase, l’Asie du Nord et la Scandinavie, devraient perdre plus de 80% de leur volume d’ici 2100.