Un pompier blessé par balle lors d'une intervention à Etampes (détail)
Un pompier blessé par balle lors d'une intervention à Etampes (détail)

Alors que les pompiers avaient été appelés pour un incendie frappant le quartier sensible de Guinette, à Etampes, dans l’Essonne, un soldat du feu a été blessé par balles vers 23h30 mardi soir.

« J’étais sur place avec mes deux adjoints lorsque nous avons vu, à 20m de là, les pompiers se replier en courant. L’un d’entre-eux venait d’être blessé par balle. Il s’agissait d’un tir de 22 long rifle », indique Franck Marlin, maire de la ville, choqué et en colère face à cette agression « inacceptable ».

Hospitalisé immédiatement, le sapeur-pompier a vu la balle lui traverser le mollet. C’est la 3e fois que ce sapeur-pompier est blessé lors d’incidents dans la ville d’Etampes.

Après cette agression, d’autres incidents ont eu lieu au niveau des bâtiments rouges du quartier. Là encore, le feu a été mis à un véhicule et à des containeurs à poubelles et les pompiers ont été accueilli à coups de tirs de mortier.

Selon nos informations, plusieurs interpellations ont eu lieu, dont plusieurs flagrant délit où les jeunes « avaient le mortier dans la main », précise le maire. Déjà la veille, le feu avait été mis à un véhicule dans le même quartier de Guinette et des interpellations avaient eu lieu.

Selon des témoins, les incidents ont duré jusqu’à 2h30 du matin et déjà la veille, dans la nuit du 13 au 14 juillet, le feu avait été mis à une voiture.

Parmi les habitants du quartier c’est la colère qui domine après ces nouveaux incidents. Ils sont nombreux à avoir passé la nuit aux aguets de crainte de voir leur véhicule brûler dans ces incidents.

Le maire d’Etampes salue « le très gros travail de la police nationale, de la police municipale et des sapeurs-pompiers », durant la nuit. Il appelle surtout à une réponse judiciaire à la hauteur de ces incidents.

Ce qui n’a pas été le cas récemment. En effet, il y a quelques jours « des personnes avaient été pris en flagrant délit pour avoir mis le feu à des caméras de vidéo protection mais la seule réponse a été la relaxe. Ce n’est pas à la hauteur pour des multirécidivistes », se désole Franck Marlin.

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