Didier Raoult dénonce « l'étude foireuse » du Lancet contre l'hydroxychloroquine (Vidéo)
Didier Raoult dénonce « l'étude foireuse » du Lancet contre l'hydroxychloroquine (Vidéo)

L’infectiologue français Didier Raoult a critiqué lundi une étude parue dans la revue The Lancet mettant en doute l’efficacité de l’hydroxychloroquine pour soigner les malades du Covid-19, la jugeant « foireuse » car réalisée « par des gens qui n’ont pas vu de patients ».

« Le big data, une fantaisie délirante » pour Raoult

« Ce qui est rapporté n’a plus rien à voir avec la réalité observée, s’étrangle Didier Raoult. « Comment expliquer qu’à l’IHU, nous n’avons enregistré aucun mort de tachycardie ventriculaire sur 4 000 personnes traitées alors que chez eux, qui n’ont vu aucun patient, ils avancent un taux de près de 10% ? », demande l’infectiologue marseillais.

L’étude du Lancet porte sur 15 000 patients dans le monde admis dans 671 hôpitaux entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020. Elle n’est pas réalisée par des médecins mais par des statisticiens, « des gens qui font du big data, une espèce de fantaisie complètement délirante » selon Didier Raoult. Il n’accorde aucune valeur aux chiffres annoncés car « ils mélangent tous les traitements sans préciser les doses administrées. C’est sûr, on peut se suicider avec l’hydroxychloroquine si on en prend à haute dose. Tout comme le doliprane d’ailleurs qui en réalité est beaucoup plus dangereux », affirme-t-il. Cette nouvelle publication à charge contre son traitement favori est une nouvelle preuve pour le médecin de « la dérive dangereuse des journaux de recherche médicale qui tordent la réalité pour en donner une version bien éloigné de la vérité observable sur le terrain ».

L’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy (administrateur de l’IHU), a également dénoncé les pratiques des revues scientifiques et pris ses distances avec l’étude de The Lancet : « Les malades dont parle l’auteur de l’étude, ce sont des gens qui ont eu l’hydroxychloroquine déjà à l’hôpital, et déjà avec des charges virales très élevées. Le professeur Raoult, lui, ne dit pas cela. Il dit: il faut donner de l’hydroxychloroquine au début » a-t-il déclaré sur BFM. Le ministre de la Santé, Olivier Veran a lui demandé samdi « une révision des règles dérogatoires de prescription » après la publication dans la revue de santé « The Lancet » d’une étude concluant à l’inefficacité et aux risques de certains traitements du coronavirus, dont l’hydroxychloroquine.

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