Les premiers rayons du soleil effleurent la ville d’Alençon, mais le calme matinal contraste avec la tension qui règne depuis deux jours. Les forces de l’ordre quadrillent toujours la zone, tandis que les habitants, interpellés par les sirènes et les hélicoptères, observent avec inquiétude. Ce mercredi 8 octobre, une avancée cruciale bouleverse l’enquête sur la disparition de Khuslen, trois ans : la voiture du père, Enkhbold Enkhtaivan, a été retrouvée. Mais l’enfant et son père restent introuvables.
Depuis lundi soir, la ville est plongée dans une angoisse collective. Le parquet d’Alençon avait déclenché une alerte enlèvement, rare et lourde de conséquences, diffusant la photo d’une petite fille aux yeux curieux et d’un père décrit comme portant un tatouage distinctif sur la poitrine. La population, médusée, s’était mobilisée, relayant les informations dans l’espoir de retrouver l’enfant saine et sauve. Mais ce matin, la levée du dispositif d’alerte enlèvement a laissé un goût amer : une avancée matérielle sans résultat humain.
La voiture, retrouvée non loin d’Alençon, est désormais au cœur de l’enquête. Les enquêteurs se concentrent sur les traces et indices à l’intérieur, tandis qu’une cellule de crise suit la piste d’Enkhbold Enkhtaivan. L’homme, 36 ans, originaire de Mongolie, est activement recherché. Les autorités précisent son apparence : allure mince, pull vert, baskets, et une large tâche rouge sur le cou, détail qui devient désormais essentiel dans la recherche. Chaque heure qui passe accroît l’inquiétude, car le temps joue contre la fillette.
Ce type d’affaire mobilise non seulement la police locale mais aussi des équipes spécialisées. Les procédures sont rapides, méthodiques, presque militaires : interrogatoires, relevés, analyses, balises GPS. Pourtant, chaque avancée technique soulève de nouvelles questions. Pourquoi le père a-t-il disparu avec son enfant ? Quels sont ses mobiles ? Et surtout, où se trouvent-ils ?
Cette disparition met en lumière un drame plus large : celui des familles en détresse, des enquêtes où la dimension humaine se mêle à une mécanique judiciaire implacable. Dans les rues d’Alençon, la peur et la solidarité cohabitent. Les riverains guettent des indices, se parlent, échangent des hypothèses. Certains se demandent si l’enfant sera retrouvé sain et sauf. D’autres craignent que la réalité soit plus sombre.
Pour l’instant, la priorité reste la recherche. Les autorités appellent à la vigilance et à toute information susceptible de faire avancer l’enquête. Chaque témoignage compte. Chaque indice peut rapprocher Khuslen de la sécurité. L’heure tourne et, dans cette course contre la montre, l’espoir reste fragile mais indispensable.
