Une image qui détonne, un choix capillaire qui déclenche un tumulte médiatique, et une confidence inattendue. Carole Bouquet, figure emblématique du cinéma français, a une fois de plus surpris lors du défilé de Matthieu Blazy pour Chanel. Ce lundi 6 octobre, alors que le Grand Palais vibrait au rythme de la haute couture, l’actrice est apparue avec une coiffure radicalement différente : des tresses poivre et sel qui n’ont laissé personne indifférent. L’étonnement a été tel que le lendemain, sur le plateau de C à vous, Carole Bouquet s’est trouvée contrainte d’expliquer ce choix qui a enflammé les réseaux sociaux.
Avec un sourire complice, elle a confié que ce style n’était pas prémédité. Une nécessité de rôle plutôt qu’une décision personnelle. « Je joue une écolo, légèrement nymphomane et ingénieure », a-t-elle expliqué, évoquant les défis d’un personnage complexe pour lequel elle a accepté de cacher ses dreads. Elle a détaillé le scénario du film : une quête entre sciences et séduction, entre ingénierie et désir. Une narration atypique qui, à l’instar de sa coiffure, brise les codes.
Loin de se cantonner à un simple commentaire sur sa coupe, l’actrice a livré ses impressions sur l’univers de Chanel et sur le travail de Matthieu Blazy. Son admiration pour le créateur s’est traduite par des mots emplis d’émotion : « C’était absolument merveilleux… tout était extraordinaire. » Un hommage vibrant à la créativité et à l’audace qui définissent la mode. Ce moment illustre aussi la capacité de Carole Bouquet à se réinventer, à surprendre, tout en restant fidèle à son image de femme d’exception, à la croisée du cinéma, de la mode et d’une forme d’art de vivre.
La Fashion Week a rarement offert une telle combinaison de mystère, d’art et de narration personnelle. Carole Bouquet, par son geste et ses confidences, transforme un simple passage sur un podium en une déclaration : celle d’une artiste qui ne se contente pas de jouer, mais qui invente, défie et questionne.
