Un message codé du « Tueur du Zodiaque » déchiffré 50 ans plus tard (détail)
Un message codé du « Tueur du Zodiaque » déchiffré 50 ans plus tard (détail)

Plus de 51 ans après avoir été élaboré par le mystérieux tueur du Zodiaque, un message crypté sur lequel le FBI s’était toujours cassé les dents vient d’être déchiffré par deux passionnés d’informatique et un mathématicien.

Le contenu du message suscitait toutes sortes de théories. Est-ce que l’auteur des cinq meurtres commis entre 1968 et 1969 (voire 37 au total selon le criminel lui-même) y dévoile son identité ? C’était en tout cas l’espoir de certains qui se sont confrontés à ce code a priori irrésoluble. Finalement, il s’agirait de tout autre chose.

Selon la traduction opérée par les trois cryptographes, il serait simplement écrit ce qui suit : « J’espère que vous vous amusez bien à essayer de m’attraper. Ce n’était pas moi dans l’émission de télé. Ce qui m’amène à parler d’une chose me concernant. Je n’ai pas peur de la chambre à gaz car elle va m’envoyer au paradis très bientôt parce que j’ai maintenant assez d’esclaves pour travailler pour moi, alors que tous les autres n’ont rien quand ils arrivent au paradis, c’est pour ça qu’ils ont peur de la mort. Je n’ai pas peur car je sais que ma nouvelle vie sera facile au paradis. La vie c’est la mort ».

Cette interprétation est en tout cas cohérente par rapport à ce qui est déjà connu du tueur. Deux semaines avant le message, un homme avait fait un appel lors d’une émission de télévision en se présentant comme le Zodiaque. Un autre code, beaucoup plus simple, avait aussi été traduit en 1969 et il y était écrit, de façon sordide : « J’aime tuer parce que c’est amusant ». Et là aussi, il était question des « esclaves » (qui sont en réalité ses victimes) qu’il aurait réunis dans l’au-delà.

Pour arriver à déchiffrer le « message 340 », il fallait lire en diagonale, à partir du coin supérieur gauche et en décalant à chaque fois d’une case vers le bas et de deux cases vers la droite. Ensuite (parce que ce n’est pas fini), il faut encore retourner au coin opposé en arrivant en bas de cette diagonale. La technique aurait été en réalité utilisée par d’autres et serait présente dans les manuels de cryptographie des années 1950.

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